vendredi 13 juillet 2012

Ail-oye!

Je pose fièrement avec mes 22 bulbes d'ail, fraîchement sortis de terre et prêts à être nettoyés.

Deux jours après avoir "testé" ma culture d'ail par la récolte d'un unique bulbe, j'ai fait le grand saut: j'ai sorti de terre toute ma (modeste) plantation d'ail. Comprenez-moi: c'était une première expérience et je voulais la savourer! Et surtout, la conserver... ce qui demande un peu de travail! L'ail fraîchement cueilli est dé-li-ci-eux. Vraiment. Meilleure sauce aux tomates que j'aie jamais mijotée. Mais 22 têtes d'ail ne peuvent être consommées en assez peu de temps pour qu'on puisse omettre l'étape de préparation à l'entreposage de l'ail. C'est pourquoi j'ai passé une bonne partie de mon après-midi à nettoyer les bulbes avec amour (et une brosse douce) afin de les suspendre à sécher dans un endroit aéré pour quelques semaines, question de leur donner toutes les chances de garder leurs propriétés aromatiques et leur fraîcheur le plus longtemps possible. Les bulbes sont présentement en train de sécher joyeusement sous le balcon du 2ème, près de la porte-patio... avec telle décoration, point de vampires chez nous! Quelle odeur en sortant sur la terrasse...
Et puisqu'en agriculture urbaine, un espace libre est un espace gaspillé, j'ai aussitôt semé des betteraves là où l'ail faisait jadis son nid. Je vous donnerai des nouvelles de cette expérience, dans laquelle je me lance en toute humilité et sans attentes!

En seconde partie de ce billet, je vous invite à suivre les Chroniques Potager, une capsule hebdomadaire à l'émission Divines Tentations (Radio-Canada, Première Chaîne). En milieu urbain ou rural, vous apprécierez les trésors de connaissances que partage avec les auditeurs le fermier Carl Poirier. Ce dernier est propriétaire de la ferme HLF du Lac Simon, une ferme biologique sise au coeur de l'Outaouais et membre du réseau ASC (Agriculture soutenue par la communauté) d'Équiterre. Lui et sa conjointe Christine se donnent corps et âme à leur mission: cultiver la terre dans le respect de la nature. Et si vous passez par la région du Lac Simon, arrêtez leur dire bonjour sur le bord de la Montée Desabrais. Leur petit kiosque est ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h.




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