Et pour référence, je n'ai pas de toutes petites mains délicates... Ça vous donne une idée de la taille des feuilles! |
Une fleur de courgette femelle, avec à l'arrière un bébé-zucchini. |
Les plants de concombre, courge et courgette (melons également d'ailleurs) produisent des fleurs mâles et femelles distinctes sur le même plant, à la différence des tomates, par exemple, dont toutes les fleurs contiennent les organes mâles et femelles. La fleur femelle est facilement reconnaissable à la présence d'un minuscule fruit derrière la fleur, comme on le voit sur la photo ci-haut. Si la fleur femelle est pollinisée par le pollen d'une fleur mâle, le fruit se développera et deviendra, dans le cas présent, une magnifique courgette. C'est ce qui rend la présence d'insectes pollinisateurs si importante au potager: alors que certaines plantes peuvent plus facilement être pollinisées par le vent, les cucurbitacées nécessitent un peu plus de précision, que les abeilles et bourdons assurent. On peut aussi donner un coup de main à la nature en pollinisant les fleurs femelles à la main, en frottant les étamines des fleurs mâles contre le stigmate des fleurs femelles... reproduction assistée!
Parlant de cucurbitacées...
D'une petite pousse dans une fente de la compostière, la voilà devenue grande... |
La plante mystère menace maintenant d'envahir la cour tant elle croît vite! Restez avec nous pour découvrir son identité dans les prochaines semaines...
Je termine en vous parlant de Nicolas Boisvert-Novak, de la radio communautaire CKUT. Il travaille à un documentaire audio sur l'agriculture urbaine (AU) à Montréal qui sera diffusé la semaine prochaine sur les ondes du 90,3 fm. Le documentaire abordera autant des aspects techniques du jardinage en ville que des idées pour l'avenir de l'AU et des orientations politiques à ce sujet. Je vous donne la date et l'heure dès qu'elles me sont confirmées. À bientôt!