vendredi 10 août 2012

Cultiver les surprises

Un plant de tomate, de variété inconnue pour le moment, a décidé de pousser dans ma jardinière de fleurs... Comment pourrais-je lui en vouloir, alors que ses bébés-tomates me font de l'oeil?

Au printemps, le jardinier planifie ses plantations, choisit soigneusement les plantes qui mériteront une place au potager, savoure à l'avance les bons produits et travaille à nourrir la belle illusion qu'il a le plein contrôle de son jardin... Ha! Belle naïveté! Car bien sûr, RIEN ne se passera comme prévu! Il y aura les conditions météorologiques qui en feront à leur tête, les parasites qui viendront prendre un repas, les plants qui seront plus gros que prévu et en empêcheront d'autres de s'épanouir... À travers tout cela, une leçon d'humilité est reçue; le jardinier observe et apprend. MAIS! Il y aura également des surprises d'un tout autre ordre: les plantes qui produisent beaucoup mieux que prévu, celles qu'on a plantées sans trop savoir ce qu'elles étaient ou encore, celles que l'on n'a même pas plantées et qui nous éblouissent!

Une belle grappe d'aubergines Fairytale. Elles restent assez petites, sans amertume et surtout, sont très prolifiques!!


Au chapitre des plantes qui étonnent par leur productivité, je nommerai les aubergines de variété Fairytale. J'en ai 5 plants en pots, que j'ai décidé de cultiver par pure curiosité... Jamais je n'aurais crue être ensevelie sous les aubergines à ce point! Les fruits poussent en grappes de 3 à 6 unités et sont prêts à récolter lorsqu'ils mesurent entre 2 et 4 pouces (environ 5 à 10 cm). Une copine me recommande les cuisiner à l'indienne, style "aubergine masala". Avez-vous d'autres idées?



Haricots d'Espagne. Les fleurs, très ornementales, attirent beaucoup de pollinisateurs et des gousses vertes se développent par la suite.

Ces haricots grimpants sont issus de graines noires et fuschia que j'ai trouvé l'automne dernier sur l'asphalte d'une ruelle. J'avais à l'époque fait quelques recherches qui m'ont permis de déterminer qu'ils appartiennent à la famille des haricots d'Espagne, souvent cultivés pour leur esthétisme. Ils forment en effet un superbe mur végétal, avec leurs larges feuilles et leurs fleurs rouges très attrayantes. Je pense laisser les gousses mûrir sur les plants afin d'utiliser les haricots comme fèves à soupe. Je vais également en conserver une bonne poignée afin de les semer l'été prochain.


De petite plantule poussant à travers une fente du composteur à gigantesque vigne occupant une bonne partie du terrain, ce plant de courge est certes la plus "grosse" surprise que j'ai jamais eue au jardin!

Et finalement, LA surprise de l'année 2012 dans mon potager... le monstre du compost, mesdames et messieurs! Je ne sais toujours pas si c'était une bonne idée de la laisser grandir, car elle semble réellement avoir le projet d'engloutir notre cour... Comme si on avait besoin d'une preuve que le compost bat tous les engrais sur le marché, remarquez le fait que ce plant, auquel je n'ai jamais donné d'engrais puisque ses racines sont enfouies dans le composteur, est au moins trois fois plus gros que ses consoeurs cucurbitacées que j'ai bichonnées tout l'été. Impressionant! Et pour ceux qui suivent depuis le début de l'été les aventures de la cucurbitacée-mystère, l'énigme tire à sa fin! Je vous ai photographié un des fruits (il y en a pas mal!!) du monstre, qui ressemble clairement à une courge poivrée.


Ça sent le potage, mes amis...

Parlez-moi de vos surprises!

jeudi 26 juillet 2012

Fantasmes potagers

La sauge-ananas reçue en cadeau dans un pot également reçu en cadeau! Elle le partage avec une laitue de variété "Grosse blonde paresseuse". J'invente rien, c'est vraiment son nom!


Cultiver un jardin, potager ou ornemental, n'est pas, quoi qu'en pensent certains, une activité que l'on pratique du 15 mai au 15 septembre. C'est un travail de longue haleine, étalé sur des années, durant lesquelles on apprend, on réfléchit, on observe, on construit... Un bon sol à jardin, ça ne s'acquiert pas en une année: on y arrive par l'ajout régulier de compost, l'ameublissement, les bonnes pratiques de culture (et je vous le dis tout de suite, je n'y suis pas encore!!). Peu à peu on se bâtit une collection de plantes vivaces, on expérimente avec des annuelles, on essaie des semis. Et puisque tout cela prend beaucoup de temps, on rêvasse aussi! On fantasme! On a des plantes fétiches, qu'on fera pousser année après année peu importe les résultats (pour beaucoup, ce sont les tomates, plantes capricieuses et complexes, mais qui offrent la meilleure des récompenses au jardinier patient). Il y a des plantes qu'on n'aurait jamais cru cultiver un jour (la sauge-ananas), celles qui nous effraient (les aubergines), celles qui résistent à tous nos efforts (les pommes de terre). Et les fantasmes... dans mon cas, les fantasmes tournent toujours autour du thème "Si j'avais plus d'espace...", une phrase populaire chez les agriculteurs de ville. Je pense que "si j'avais plus d'espace", j'essaierais les choux de bruxelles. Et plein de poireaux! Et vous? Quels sont vos fantasmes?

La photo date de 2 semaines et déjà, elle n'est plus à jour. Mes deux talles de pois sucrés n'y sont plus et la "bête" du compost a encore doublé.

P.S.: Juste comme je pensais que la diversité de parasites était à son comble dans mon jardin, j'ai découvert aujourd'hui que mes aubergines sont infestées d'altises!! C'est LA. PIRE. année que j'ai vue côté "bébittes"!!!

dimanche 22 juillet 2012

Danse de la pluie


Ça y est! J'ai compris! S'il est tombé à peine assez d'eau en juillet pour maintenir en vie un cactus, c'est que la pluie attendait!! Elle attendait... que j'aie finalement installé un baril de récupération de l'eau de pluie!! (Bon maintenant que c'est fait, on peut vous soutirer quelques gouttes, ciel capricieux? C'est que l'arrosage a ses limites, et fatigue la jardinière...) C'est donc en grande pompe que je vous présente mon bricolage de la semaine:

Installé sous la gouttière, le baril accumule l'eau de pluie lors des averses et permet de l'utiliser plus tard lorsque les plantes ont besoin d'irrigation. Il s'agit d'un geste responsable qui permet de soulager le système d'égoûts et d'épuration des eaux. Dans mon cas, cela m'évitera aussi de devoir faire le tour de la maison pour aller chercher de l'eau au boyau pour arroser ma plante-bande avant.



Des barils de récupération de pluie de ce genre sont vendus "prêts à utiliser" dans certaines quincailleries et par certaines municipalités et éco-quartiers. Toutefois, on peut en fabriquer un soi-même avec un peu de débrouillardise et des conseils d'expert! J'ai trouvé des instructions de base sur le site de l'émission La Vie en Vert, mais les mieux placés pour vous aider sont les employés des éco-quartiers et les gens qui travaillent au rayon de la plomberie de votre quincaillerie locale. Les particularités de mon baril, c'est-à-dire là où il dévie des instructions de base, sont les suivantes:

- Mon baril est beaucoup plus petit que ceux que l'on voit normalement, simplement à cause du fait qu'il est placé devant la maison et que l'espace est restreint. Il se remplira plus vite mais j'ai l'intention de le vider régulièrement parce que, ben, j'ai beaucoup de plantes...
- Je l'ai percé dans le haut pour créer une sortie au trop-plein d'eau. Le baril est tout près de la maison, et en cas de débordements, il est important que l'eau ne se déverse pas près des fondations. J'ai fixé un boyau d'environ 6 pieds de longueur qui amène l'eau excédentaire vers l'avant de ma plate-bande.

C'est tout! Maintenant, reste plus qu'à attendre qu'elle tombe, cette pluie... Ce sera pour cette nuit, peut-être? La sécheresse des dernières semaines n'a pas été tendre envers le potager et plusieurs plantes seraient soulagées d'une bonne averse.
Par contre, la chaleur a fait avancer la croissance de mes plants d'aubergine, qui avaient connu un début d'été difficile! Les fleurs commencent à faire place aux fruits, tout petits pour le moments, mais déjà si jolis avec leur peau blanche et violette.


Bébé-aubergine, variété Fairytale. Les fruits seront miniatures, environ 4 pouces seulement, mais nombreux, si la tendance se maintient!
Un récolte de la semaine dernière. Les courgettes et piments ont été grillés et dévorés le soir même.
Je vous confirme que la plante mystère est une cucurbitacée! Ses grosses fleurs jaunes font penser à celles des courges et intéressent beaucoup les chrysomèles rayées (ça me rappelle que je devrai vous parler de ces abominables ravageurs la prochaine fois...). Le plant se porte bien malgré la présence des insectes affamés. Butternut? Poivrée? Qui vivra verra!

On ne voit même plus le petit composteur bleu!



vendredi 13 juillet 2012

Ail-oye!

Je pose fièrement avec mes 22 bulbes d'ail, fraîchement sortis de terre et prêts à être nettoyés.

Deux jours après avoir "testé" ma culture d'ail par la récolte d'un unique bulbe, j'ai fait le grand saut: j'ai sorti de terre toute ma (modeste) plantation d'ail. Comprenez-moi: c'était une première expérience et je voulais la savourer! Et surtout, la conserver... ce qui demande un peu de travail! L'ail fraîchement cueilli est dé-li-ci-eux. Vraiment. Meilleure sauce aux tomates que j'aie jamais mijotée. Mais 22 têtes d'ail ne peuvent être consommées en assez peu de temps pour qu'on puisse omettre l'étape de préparation à l'entreposage de l'ail. C'est pourquoi j'ai passé une bonne partie de mon après-midi à nettoyer les bulbes avec amour (et une brosse douce) afin de les suspendre à sécher dans un endroit aéré pour quelques semaines, question de leur donner toutes les chances de garder leurs propriétés aromatiques et leur fraîcheur le plus longtemps possible. Les bulbes sont présentement en train de sécher joyeusement sous le balcon du 2ème, près de la porte-patio... avec telle décoration, point de vampires chez nous! Quelle odeur en sortant sur la terrasse...
Et puisqu'en agriculture urbaine, un espace libre est un espace gaspillé, j'ai aussitôt semé des betteraves là où l'ail faisait jadis son nid. Je vous donnerai des nouvelles de cette expérience, dans laquelle je me lance en toute humilité et sans attentes!

En seconde partie de ce billet, je vous invite à suivre les Chroniques Potager, une capsule hebdomadaire à l'émission Divines Tentations (Radio-Canada, Première Chaîne). En milieu urbain ou rural, vous apprécierez les trésors de connaissances que partage avec les auditeurs le fermier Carl Poirier. Ce dernier est propriétaire de la ferme HLF du Lac Simon, une ferme biologique sise au coeur de l'Outaouais et membre du réseau ASC (Agriculture soutenue par la communauté) d'Équiterre. Lui et sa conjointe Christine se donnent corps et âme à leur mission: cultiver la terre dans le respect de la nature. Et si vous passez par la région du Lac Simon, arrêtez leur dire bonjour sur le bord de la Montée Desabrais. Leur petit kiosque est ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h.




jeudi 5 juillet 2012

Ennemi public #1

J'ai les yeux qui piquent juste à la regarder...




Reconnaissez-vous cette herbe? Elle s'appelle Ambrosia artemisiifolia L., mais on la connaît aussi sous son nom d'artiste: HERBE À POUX. C'est une plante vicieuse, qui pousse à peu près n'importe où (parcs, ruelles, terrains privés, champs à l'abandon...) et qui provoque chez plus d'un million de Québécois une réaction allergique. Le rhume des foins, c'est son invention à elle. Elle est à blâmer pour les éternuements, la fièvre, la fatigue, le gratouillage, bref, tous ces symptômes qui gâchent les mois d'août et septembre de beaucoup de monde. Sans parler des crises d'asthme qui peuvent nécessiter des visites aux urgences des hôpitaux. Est-ce que je commence à vous la faire haïr? Excellent, c'est un peu l'objectif. La bonne nouvelle, c'est que tout le monde peut faire un petit quelque chose dans le combat contre l'herbe à poux. C'est son pollen qui est allergène et non la plante elle-même; il suffit donc de l'arracher AVANT qu'elle ne fleurisse pour éviter A) les désagréments allergiques et B) qu'elle se reproduise et se répande. Et, vous me voyez venir, le moment de faire ça, le "last-call" avant la floraison, c'est... Maintenant!!! Certaines municipalités ont adopté une réglementation obligeant les propriétaires de terrains à arracher l'irritante mauvaise herbe. Mais si ce n'est pas le cas dans votre ville, faites-le donc quand même, question de pure gentillesse. Y'a que des gentils qui lisent ce blog, non?

Alors en gros, ce qu'il faut savoir pour se lancer dans la guerre à l'herbe à poux:


- Faut la reconnaître. C'est facile, elle est assez unique. Voir photo ci-haut.
- Le pollen cause des allergies respiratoires, mais les feuilles et la tige sont inoffensives au toucher; n'ayez pas peur de l'arracher à mains nues. Il ne s'agit pas d'herbe à puce!!
- On l'arrache avant qu'elle ne fasse des fleurs, donc avant la mi-juillet! Il est possible également de la couper au ras du sol.
- On la met au compost SEULEMENT si elle n'a pas encore fait de graines. Sinon quant on étend le compost l'année d'après, on sème carrément la mauvaise herbe.
- On se sent bien à l'aise de l'arracher si on la rencontre dans une plate-bande ou un parc. Personne ne va vous blâmer de favoriser la santé publique.

N'oubliez pas de sensibiliser votre voisinage... Le pollen d'herbe à poux est très léger et peut voyager sur des distances impressionnantes, alors il faut que tous s'y mettent sinon on travaille dans le vide! Mes sinus vous remercient de votre attention...



mercredi 4 juillet 2012

En attendant les légumes...

La coriandre est un ingrédient incontournable de plusieurs mets latino-américains et asiatiques. On la voit ici entourée de mélisse (en haut à gauche), de piment corne de chèvre (en haut à droite) et de sauge-ananas (en bas)



C'est la pire période et la meilleure, à mon avis. Celle de l'attente... La tomate verte dans son plant que l'on regarde tous les jours dans l'espoir de la faire rougir. Les fleurs d'aubergine qui nous taquinent de la promesse de beaux fruits violets. Et que dire du plant de concombres qui commence à peine à grimper le long de la clôture et à exhiber ses fleurs jaunes?! C'est beau, mais c'est long!!! Il faut alors, pour se changer les idées, que le jardinier apprenne à apprécier les plaisirs hâtifs qu'offrent les herbes aromatiques, question de mettre le jardin au menu et vite! Dans cet ordre d'idées, j'ai envie de vous transmettre la recette de ma version de la traditionnelle guacamole. Attention, peut créer une dépendance...

Guacamole jardinière

Deux gros avocats bien mûrs, écrasées en purée (À la fourchette, c'est plus long qu'au mélangeur mais la texture est incomparable)
Une tomate moyenne, hachée finement et "essorée" (Je prends la pulpe dans mes mains et je serre pour éliminer la plus grande partie du jus. Au-dessus du lavabo. C'est mieux...)
Le jus d'une lime
Une poignée de coriandre hachée finement (allez-y au goût... la grosseur de la poignée est très variable!)
Une bonne quinzaine de brins de ciboulette à l'ail, hachés aussi finement que possible!
Sel et poivre au goût

On mélange tout cela et on sert avec des chips de maïs. Si on est très organisé, on le prépare un peu d'avance, pour que le goût des herbes s'imprègne bien (si vous avez mis assez de jus de lime, l'avocat ne devrait pas brunir). J'imagine que les restes sont délicieux dans un sandwich, mais je n'ai jamais eu de restes ;)



Ciboulette à l'ail au milieu de jeunes plants de délicieuse roquette Sylvetta, une vieille variété italienne au goût intense. Cette ciboulette en est à sa première année au potager, ce qui explique la petite taille relative du plant. Bon, le fait que j'en coupe 2-3 fois par semaine pour utiliser dans la cuisine n'y est peut-être pas étranger non plus...


Et comme le veut la tradition, je vous laisse sur l'incontournable photo de la plante miraculeuse qui jaillit d'une fente du composteur. Des petits bourgeons ont commencé à apparaître; la révélation de l'identité du plant approche!! J'ai les doigts croisés pour une courge Butternut (je suis comme ça... on est en juillet, la chaleur et l'humidité sont à leur comble, et me voilà déjà à planifier mes potages d'octobre...)!

La plante mystère qui réclame de plus en plus d'espace!

 Et vous, qu'est-ce qui se passe dans votre jardin?


mercredi 20 juin 2012

La belle italienne

Un plant de courgette Costata Romanesco, démarré par un semis dans la cuisine le 30 avril et transplanté au potager environ 2 semaines plus tard. Pouvez-vous croire la taille de ce monstre seulement 2 mois et demi après le semis?!

Et pour référence, je n'ai pas de toutes petites mains délicates... Ça vous donne une idée de la taille des feuilles!
Je fais cet été ma première expérience de culture de courgettes, un légume que je croyais auparavant, à tort, ne pas aimer. J'ai tranquillement découvert leur subtil goût de noix et leur versatilité en cuisine dans la dernière année, et ayant lu à quel point les plants de courgette sont faciles à cultiver et prolifiques, je me suis laissée convaincre. J'ai choisi de faire pousser chez moi le zucchini Costata Romanesco, une ancienne variété italienne qui produit moins de fruits que les variétés hybrides, mais supposément beaucoup plus goûteux. Je devrai vous confirmer plus tard en ce qui concerne le goût... Mais ça ne devrait pas prendre trop de temps, puisque nous avons déjà des fleurs!!

Une fleur de courgette femelle, avec à l'arrière un bébé-zucchini.
Une précision importante ici au sujet de la floraison des courgettes et autres cucurbitacées. Attention les prudes, le discours "Sex and the zucchini" s'en vient...
Les plants de concombre, courge et courgette (melons également d'ailleurs) produisent des fleurs mâles et femelles distinctes sur le même plant, à la différence des tomates, par exemple, dont toutes les fleurs contiennent les organes mâles et femelles. La fleur femelle est facilement reconnaissable à la présence d'un minuscule fruit derrière la fleur, comme on le voit sur la photo ci-haut. Si la fleur femelle est pollinisée par le pollen d'une fleur mâle, le fruit se développera et deviendra, dans le cas présent, une magnifique courgette. C'est ce qui rend la présence d'insectes pollinisateurs si importante au potager: alors que certaines plantes peuvent plus facilement être pollinisées par le vent, les cucurbitacées nécessitent un peu plus de précision, que les abeilles et bourdons assurent. On peut aussi donner un coup de main à la nature en pollinisant les fleurs femelles à la main, en frottant les étamines des fleurs mâles contre le stigmate des fleurs femelles... reproduction assistée!

Parlant de cucurbitacées...

D'une petite pousse dans une fente de la compostière, la voilà devenue grande...

La plante mystère menace maintenant d'envahir la cour tant elle croît vite! Restez avec nous pour découvrir son identité dans les prochaines semaines...

Je termine en vous parlant de Nicolas Boisvert-Novak, de la radio communautaire CKUT. Il travaille à un documentaire audio sur l'agriculture urbaine (AU) à Montréal qui sera diffusé la semaine prochaine sur les ondes du 90,3 fm. Le documentaire abordera autant des aspects techniques du jardinage en ville que des idées pour l'avenir de l'AU et des orientations politiques à ce sujet. Je vous donne la date et l'heure dès qu'elles me sont confirmées. À bientôt!